Parc national du Manovo-Gounda Saint-Floris, République centrafricaine

La République centrafricaine est un pays enclavé d'Afrique centrale, à la frontière de six pays: le Cameroun, le Tchad, la RDC, la République du Congo, le Soudan du Sud et le Soudan. Le pays abrite de nombreux parcs nationaux. Le parc national du Manovo-Gounda St. Floris abrite des plaines inondables, des savanes et des espèces sauvages menacées par une gestion médiocre et le braconnage. Le parc est le plus vaste des savanes d'Afrique centrale chevauchant deux régions écologiques. Son étendue abrite une faune et une flore remarquables, notamment des espèces telles que le léopard, le buffle et l'éléphant d'Afrique. La biodiversité du parc a conduit à son inscription sur la liste du patrimoine mondial en 1988.

5. Description -

Le Manovo-Gounda est un parc national et un site du patrimoine mondial de l'UNESCO en République centrafricaine. Le parc est situé au nord de la République et s'étend sur la majeure partie de la partie orientale de la province de Bamingui-Bangoran. Le parc s'étend sur 1 740 000 ha et est par la suite le plus grand parc de savanes d'Afrique centrale et occidentale. Le parc est extrêmement important en raison de sa riche biodiversité en flore et en faune.

4. Climat et géographie -

Le parc national chevauche trois zones principales: la plaine d'inondation herbeuse des rivières Bahr Kameur et Bahr Aouk dans la partie nord; plaines de transition de savane buissonnante ou boisée avec occasionnellement de petits inselbergs granitiques et le Massif des Bongo dans la région sud.

Le climat du parc est classé comme climat soudano-guinéen tropical, semi-humide. Les précipitations dans la région se concentrent entre juin et novembre et se situent en moyenne entre 950 et 1 700 mm par an.

3. Tourisme et éducation -

Le parc est une région d'étude particulièrement importante pour évaluer les changements environnementaux observés au Soudan et au Sahel, en raison de facteurs tels que la sécheresse et le surpâturage. Bien que son potentiel touristique soit élevé, le parc accueille un nombre limité de touristes en raison de menaces à la sécurité.

2. Habitats et biodiversité -

Le parc se vante d'une riche biodiversité, représentant des éléments des régions d'Afrique orientale et occidentale. Environ 57 espèces de mammifères ont été identifiées au fil des ans dans le parc. Les espèces animales présentes dans le parc comprennent l'éléphant d'Afrique, le lion, la gazelle à front roux, l'hippopotame, le buffle, le waterbuck, le chien sauvage, le guépard, les hyènes, les crocodiles, le rhinocéros noir et le hartebe rouge. Près de 320 espèces d'oiseaux ont été observées dans la région, principalement concentrées dans les plaines inondables à l'extrémité nord du parc. Des pélicans, des aigles africains, des autruches et des bec-de-chaussure habitent le parc.

1. Menaces environnementales et efforts de conservation -

Le parc national est classé en danger depuis 1997. On estime que le braconnage généralisé et le pâturage illégal dans la région ont détruit 80% de la faune du parc. La destruction de la biodiversité du parc a obligé le Centrafricain à faire appel aux services d'une fondation privée (Manova SA). Le parc a par la suite prospéré sous une bonne gestion. Le parc est actuellement protégé par le ministère des eaux et forêts, de la chasse et de la pêche du pays. Le manque de personnel et d'installations inadéquates sont les principaux problèmes auxquels sont confrontées les unités de police anti-braconnage dans le parc. Les chasseurs armés ont pris des mesures pour réduire considérablement le nombre de rhinocéros noirs à quelques espèces dénombrables. Les Braconniers ciblent également d'autres animaux tels que les éléphants, les lions et les hyènes. Les pâturages illégaux, les incendies, l’empiétement humain sont également des menaces pour la durabilité du parc.

Des efforts en matière d'environnement ont été lancés au fil des ans, bien qu'un personnel insuffisant et des fonds insuffisants entravent considérablement leur mise en œuvre effective. Le parc abrite l'une des plus grande biodiversité africaine et continue de préoccuper le gouvernement et les organismes internationaux en matière d'environnement.