Pays de l'OCDE par sécurité d'emploi

Non seulement le travail est un élément important du développement économique de toute société ou pays, mais il constitue également la principale source de moyens de subsistance et de revenus de nombreuses familles. La plupart des gens passent plus de 35 heures par semaine dans un emploi rémunéré. Les emplois sont proposés par des entités gouvernementales ou privées, avec l'attente d'une compensation convenue entre l'employeur et l'employé, et la sécurité de l'emploi est essentielle pour éviter qu'un chômage ne se produise inopinément. Pendant la période d'expansion économique, les entreprises connaissent une expansion entraînant des demandes de plus de capital ou de main-d'œuvre. La sécurité d'emploi et la confiance augmentent avec la croissance des affaires. Cependant, l'inverse est vrai en période de récession lorsque les entreprises cherchent à réduire leurs effectifs pour réduire leurs coûts d'exploitation.

Mesurer la sécurité d'emploi

La sécurité d'emploi est un aspect important du bien-être d'une personne, ainsi que de la participation, de la production et des performances économiques. Dans les pays de l’OCDE, un employé passe de 32 à 42 heures par semaine au travail. Les heures de travail représentent une part de plus en plus importante de la vie adulte. La sécurité de l'emploi englobe donc l'aspect de la sécurité économique lié au risque de perte d'emploi et aux implications financières pour le travailleur. La sécurité d'emploi dépend des conditions de travail et de la capacité du personnel. Un score de sécurité d'emploi exprime le risque de chômage sur la base de l'analyse des données démographiques d'un individu, y compris sa profession, son emplacement et le secteur dans lequel il est employé. D'autres facteurs internes tels que la technologie, la sous-traitance et la concurrence peuvent également influer sur le score de sécurité d'emploi. Le score de sécurité d'emploi met en évidence la solvabilité d'un individu en prédisant la probabilité de risque de chômage. L'indice de sécurité de l'emploi, quant à lui, mesure les conditions de travail et l'impact de facteurs tels que l'économie, la sous-traitance, la concurrence et la migration de travail sur la demande et l'offre de travail

Pays de l'OCDE par sécurité d'emploi

Les pays de l'OCDE sont répertoriés en fonction des risques de perte d'emploi pour les travailleurs. Les pays dans lesquels plusieurs de ses travailleurs risquent fortement de perdre leur emploi figurent au bas de la liste. L’OCDE est une organisation économique intergouvernementale créée en 1960 pour stimuler la croissance économique et le commerce entre ses 35 pays membres. La plupart des pays de l'OCDE sont des économies développées où la sécurité de l'emploi est relativement élevée. La liste des pays de l'OCDE en termes de sécurité d'emploi inclut également les pays non membres de l'OCDE. La Suisse a la sécurité d'emploi la plus élevée parmi les pays de l'OCDE avec un score de 2, 8% de chance de perdre son emploi. Les travailleurs au Japon, en Norvège, en Corée du Sud, en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas ont plus de 96% de chances de conserver leur emploi. Les travailleurs espagnols sont les plus susceptibles de perdre leur emploi parmi les pays de l'OCDE, avec 17, 7% de chances de perdre leur emploi. La Grèce, le Portugal, la Turquie et la Pologne ont plus de 7% de chances de perdre leur emploi.

Analyse de la sécurité d'emploi

La plupart des pays européens ont une sécurité d'emploi élevée par rapport à leurs homologues, car les employés ont des contrats à durée indéterminée qui rendent plus coûteuse la résiliation du contrat par l'employeur. Les employés peuvent donc être licenciés pour des raisons disciplinaires après plusieurs avertissements ou lorsque l'entreprise est en pleine reconstruction. Le coût élevé de la redondance dans la pratique offre une sécurité d'emploi élevée aux employés. En Allemagne, une entreprise est susceptible de retenir un employé dont elle a payé la formation professionnelle. Les employés de la plupart des pays de l’OCDE sont également susceptibles de conserver leurs droits contractuels si l’entreprise pour laquelle ils travaillent est reprise en vertu de la directive sur les droits acquis. Les employés ont également le droit de traduire l’entreprise devant un tribunal du travail pour licenciement injustifié, renforçant ainsi la sécurité de l’emploi.

Pays de l'OCDE par sécurité d'emploi

RangPays / TerritoireRisque de perdre son emploi en 2012
1Suisse2, 8%
2Japon2, 9%
3Norvège2, 9%
4Corée du Sud3, 0%
5Allemagne3, 2%
6L'Autriche3, 4%
7Pays-Bas3, 6%
8Luxembourg4, 0%
9Russie4, 0%
dixRépublique Tchèque4, 2%
11Islande4, 3%
12Australie4, 4%
13Belgique4, 5%
14Mexique4, 7%
15Chili4, 7%
16Brésil4, 8%
17La Slovénie5, 0%
18Estonie5, 3%
19Italie5, 5%
20Royaume-Uni5, 6%
21Slovaquie5, 8%
22Nouvelle-Zélande5, 8%
23Danemark5, 8%
24États Unis6, 3%
25Irlande6, 4%
26Finlande6, 4%
27Israël6, 5%
28Suède6, 5%
29France6, 5%
30Canada6, 6%
31Hongrie6, 7%
32Pologne7, 3%
33dinde7, 8%
34le Portugal9, 1%
35Grèce12, 0%
36Espagne17, 7%