Qu'est-ce que la Convention de Genève?

Les Conventions de Genève font référence à des accords internationaux composés de quatre traités et trois protocoles définissant le traitement des personnes en temps de guerre. Les accords ont été conclus par 12 nations et royaumes en 1949 après la Seconde Guerre mondiale. La réunion de 1949, connue sous le nom de Convention de Genève (singulier), a simplement mis à jour deux traités négociés en 1929 et a ajouté deux conventions supplémentaires.

Il existe une distinction importante entre les Conventions de Genève et les Conventions de La Haye de 1899/1907. Les conventions de Genève traitent des personnes en guerre, c'est-à-dire de la protection accordée aux blessés ou aux malades, de la protection des civils et des non-combattants dans une zone de guerre et du traitement des prisonniers de guerre. Les Conventions de La Haye, en revanche, parlent de la guerre proprement dite et de l'utilisation des armes. Un accord similaire, le Protocole de Genève de 1925, interdit la guerre chimique dans les guerres armées internationales.

Aujourd’hui, la Convention de Genève de 1949 a été ratifiée par 196 pays, soit intégralement, soit avec réserves.

Histoire des Conventions de Genève

Les Conventions de Genève ont été inspirées par les horreurs observées et documentées par un homme d’affaires suisse, Henry Dunant. Après avoir rendu visite aux blessés de la bataille de Solférino de 1859, il fut inspiré à vouloir faire deux choses; une réorganisation des secours qui fournirait une aide pendant la guerre et un accord qui permettrait à l'organisation de secours de fonctionner librement pendant la guerre en tant que parti neutre.

Sa première proposition a conduit à la formation de la Croix-Rouge à Genève et la seconde à la première Convention de Genève en 1864. La Convention de Genève est devenue le premier accord international concernant les malades et les blessés de guerre. Des représentants de 12 nations et royaumes, dont la Confédération suisse, le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, le Second Empire français, le Royaume d'Italie, le Royaume des Pays-Bas, le Royaume du Portugal et les Algarves, le Royaume d'Espagne, ainsi que le Royaume des La Prusse, le Grand-Duché de Hesse, le Grand-Duché de Bade et le Royaume de Wurtemberg, qui font tous maintenant partie de l'Allemagne, ont signé cette première convention. Au fil du temps, des mises à jour et des modifications ont été apportées selon les situations.

Application des conventions de Genève

Tous les pays qui ont signé et ratifié les traités sont tenus de faire respecter ces règles et de rechercher toute personne accusée de ces crimes. Le principe de compétence universelle s’applique, ce qui signifie que toute nation a le pouvoir de juger un criminel de guerre, quelle que soit sa nationalité ou celle de la nation où les crimes ont été commis.

Puissances protectrices

L'expression «pouvoir protecteur» a été définie de manière unique dans les Conventions de Genève. Un pouvoir de protection fait référence à un pays qui ne fait pas partie d'une bataille armée mais qui a conclu un accord avec l'un des États belligérants afin de protéger les intérêts de cet État. En outre, le pouvoir de protection fait office de police qui veille à ce que les termes des Conventions de Genève ne soient pas violés. En tant que tel, le pouvoir protecteur doit être un défenseur juste qui veille aux besoins des malades, des prisonniers, des blessés, des civils et des non-combattants.

Infractions graves

Les violations du traité, comme dans toute loi, sont punies différemment. Les infractions les plus graves sont appelées «infractions graves». Parmi les infractions qualifiées d'infractions graves, citons des expériences telles que des expériences biologiques sur des êtres humains et le fait de causer intentionnellement des souffrances graves ou des blessures graves à un être humain. La Quatrième Convention de Genève a ajouté des éléments tels que la prise d'otages, l'expulsion illégale, la détention, la dévastation considérable et inutile et l'acquisition de biens.