Qu'est-ce que le néo-capitalisme?
Le néo-capitalisme est un mélange de divers éléments du capitalisme avec d'autres systèmes économiques. C'est un nouveau type de capitalisme qui met l'accent sur l'intervention du gouvernement dans l'économie du pays pour restructurer et sauver diverses grandes entreprises considérées comme trop grandes pour faire faillite. L'échec de ces entreprises représente un risque énorme pour l'économie. Le néo-capitalisme est un nouveau type de capitalisme par rapport au capitalisme d'avant la Seconde Guerre mondiale.
Le néo-capitalisme est une idéologie économique qui corrige ses excès en appliquant diverses mesures qui aident à protéger le bien-être social du pays. L'idéologie préconise un équilibre entre bonne gouvernance publique, assistance sociale, bonnes conditions de travail, taux de chômage bas, inflation plus faible et croissance économique dans l'ensemble du pays. Il a été introduit par les entreprises de technologie qui ont été reconstruites après la guerre.
Origine du terme néo-capitalisme
L'expression néo-capitalisme a été utilisée pour la première fois à la fin des années 50 par des écrivains belges et français de gauche, tels que Leo Michielsen et Andre Gorz. Le marxiste Mandel a contribué à populariser le terme en anglais dans certaines de ses œuvres, notamment l'introduction à la théorie de l'économie marxiste. Michael Miller a utilisé le terme néo-capitalisme dans les années 1970 pour faire référence au mélange européen de vastes programmes de protection sociale, d’interventions sélectives des pouvoirs publics et d’expansion de l’entreprise privée. Miller s'est concentré sur la manière dont les travailleurs syndiqués ont travaillé avec les industries privées et gouvernementales dans la négociation et la mise en œuvre des niveaux de salaires et des dépenses du gouvernement afin d'éviter les grèves.
Caractéristiques du néo-capitalisme
Le néo-capitalisme est une nouvelle méthode du capitalisme dont les caractéristiques découlent du besoin de capital et de sa tentative de réponse au défi de la révolution coloniale et du bloc soviétique. Certaines des caractéristiques du néo-capitalisme incluent:
1) Taux d'accélération de l'innovation technologique
Les historiens considèrent que les années du néo-capitalisme ont duré de 1954 à 1964. Au cours de cette période, divers pays développés ont connu un taux de croissance exceptionnellement élevé. La croissance rapide après la seconde guerre mondiale peut être attribuée aux successions d'innovations technologiques développées au cours de cette période. Avant l'adoption du néo-capitalisme, des changements technologiques ont été introduits dans les grappes et ont été autorisés à rester en sommeil jusqu'à ce que le processus actuel soit pleinement exploité.
2) Réduction de la durée de vie d'un capital fixe
Auparavant, la durée de vie du capital fixe était comprise entre huit et dix ans. Par conséquent, une nouvelle innovation technologique devait attendre la fin de la vie avant d'être adoptée par l'économie. Plus tard, après la Seconde Guerre mondiale, la durée de vie du capital fixe a été réduite à environ cinq ans, ce qui a imposé des calculs précis de la vétusté et de l’amortissement ainsi qu’une planification adéquate à long terme.
3) Augmentation des volumes de production
La troisième révolution industrielle a vu l’introduction d’une nouvelle contradiction entre les limites des demandes effectives du marché et les capacités de production illimitées. La difficulté à réaliser la plus-value a entraîné une augmentation constante du prix de vente. Le néo-capitalisme a vu l'introduction de techniques de marketing, de calcul d'élasticité de la demande, de publicité et d'études de marché. Toutes ces caractéristiques ont entraîné l’introduction progressive de diverses techniques de planification dans l’économie. Il s’agissait de prévisions intégrées de la demande et de la production de toutes les associations d’employeurs, sur la base des projections des tendances futures. Le néo-capitalisme a contribué à rationaliser les investissements en capital.
