La révolution française

La Révolution française est l'une des phases les plus importantes de l'histoire de la France. Cette révolution a vu le renversement de la monarchie Bourbon et la naissance de la première république en Europe. Pendant la Révolution française, les femmes ont joué un rôle important dans la revendication de réformes et, tout comme les hommes, elles se sont battues pour amener le changement. La répression exercée par l'État fut également un moment fort dans la période allant de 1792 à 1797. Avec la fin de l'ancien ordre caractérisé par un système de classes, cette révolution aurait donné naissance à un système sans classes appelé socialisme.

Causes de la révolution

Il n'y a pas une cause directe de la Révolution française. Au lieu de cela, la révolution a commencé en raison de plusieurs facteurs complexes. Premièrement, il y avait une grave pénurie de nourriture due à des années de mauvaises récoltes. Les céréales n’ont pas bien marché et la pénurie a eu pour effet de vendre les ressources disponibles à un prix élevé. Les Français n’ont pas les moyens de les acheter car le gouvernement a imposé un impôt régressif en réponse à la dette publique insoutenable. Cette dette découle de la guerre que la France a menée pendant sept ans et qui a coûté beaucoup d’argent. La France a également été impliquée dans la révolution américaine qui a épuisé ses ressources. La fiscalité était impopulaire parmi les citoyens car ils estimaient que c'était injuste car elle exemptait la classe supérieure et la noblesse. Une proposition d'emprunter plus d'argent pour combler le déficit fut rejetée en 1789 par le roi Louis XVI. Le roi a également tenté de saboter une conférence de tous les citoyens du pays appelée États-généraux. Mais les actions du roi étaient perçues comme une attaque contre l’Assemblée et un rapport publié par Necker aggravait la situation en donnant une image de la situation financière du pays. Le roi Louis XVI le congédie le 11 juillet 1789. La présence des soldats du roi ainsi que des renforts de mercenaires étrangers suscitèrent la colère des Français à Paris.

Comment ça a commencé

Les émeutes à Paris en réponse à la présence de combattants étrangers dans la ville ont reçu le soutien d'éléments mécontents de la garde française. Les pillages et le chaos ont progressé en signe de protestation contre les actes du roi Louis XVI consistant à tenter de saboter l'assemblée par des actes d'intimidation. Le 14 juillet 1789, les rebelles prennent d'assaut le Fort de la Bastille, symbole du pouvoir royal. La prison est rapidement tombée entre les mains des rebelles après des heures de combats intenses. Le gouverneur, le marquis Bernard René de Launey, faisait partie des victimes les plus en vue. Le roi Louis XVI a tenté d'apaiser les rebelles en mettant en place de nouvelles réformes telles que le rétablissement de Necker à son poste. Cependant, ils ont été de courte durée car Necker a perdu la faveur du public pour ses actions égocentriques. La violence s'est rapidement répandue dans toute la France et certains membres de la famille royale ont fui dans d'autres pays plus tard ce mois-ci. L'abolition du féodalisme par l'assemblée nationale constituante a été suivie d'une série de réformes limitant les pouvoirs et les privilèges du roi. Le roi s'installe à Bastille le 26 octobre 1789 après une marche de femmes et un appel populaire des masses pour le contraindre. L'église a été dépouillée de son influence par les réformes de 1790 et a approfondi le chaos.

Divisions à l'Assemblée

Le roi s'inquiétait de la révolution, surtout après les divisions au sein de l'assemblée entre ceux qui soutenaient les réformes et ceux qui les opposaient. Il y avait des groupes de droite et des groupes de gauche qui avaient des opinions divergentes sur la manière dont les réformes devaient être effectuées. La question principale était le choix entre une monarchie constitutionnelle et un système de gouvernement républicain. Le roi Louis XVI avait fait un pacte avec le général Bouille qui était contre l'assemblée et l'émigration. Le roi a échappé à Paris avec sa famille déguisé mais cela a échoué car il a été arrêté et repris. Un serment fut imposé au roi qui le lierait à une constitution qui ne ferait de lui qu'un personnage cérémonial. Lors de la dernière séance de l'Assemblée, le roi Louis XVI a prononcé son discours et a reconnu les nouvelles lois. L'assemblée l'a applaudi pour cela, mais dans les royaumes voisins, les rois n'étaient pas contents. Les rois de Prusse et d'Autriche avaient menacé d'envahir la France pour rétablir le pouvoir du roi Louise. Le 20 avril 1792, la France a déclaré la guerre, puis a attaqué les Pays-Bas autrichiens et l'a conquise plus tard au cours du même mois. Le nouvel ordre a été confronté à divers défis qui ont entraîné l'effondrement de la monarchie constitutionnelle. Le roi Louis XVI avait refusé de céder une partie de ses pouvoirs et avait mobilisé ses alliés étrangers pour l'aider à récupérer toute sa monarchie. La crise économique a continué et de petits soulèvements ont commencé à s’enraciner et les réformes visant les Églises catholiques ont suscité la résistance des fidèles. Cette assemblée était dans un état de chaos en 1792.

Les séquelles du roi Louis XVI

Avec l'effondrement de la monarchie constitutionnelle, le roi Louis XVI fut destitué et sa place entourée de forces hostiles. L'assemblée de la salle du Manège fut son refuge à partir d'août 1792, au début des manifestations anti-monarchiques. L'armée prussienne avait envahi la France et les parisiens menaient une tuerie prenant d'assaut les prisons pour tuer des traîtres présumés. La convention du 22 septembre 1792 interdisait la monarchie et déclarait la France république. Ils suppriment également le calendrier grégorien et introduisent un nouveau calendrier républicain qui marque septembre 1792 comme première année du calendrier. Le roi Louis fut exécuté après que l'Assemblée eut pris sa décision après un vote le 17 janvier 1792. Quatre jours plus tard, il fut exécuté par la guillotine. Même après son exécution, l'économie a continué à se débattre lorsque les guerres se sont déroulées de manière inattendue. Les activités contre-révolutionnaires se poursuivent et un coup d'État parlementaire marque le début d'un règne de terreur. De 1793 à 1799, ce règne fut marqué par la guerre civile et des guerres contre des royaumes voisins alors que la république cherchait à exporter la révolution. Ceux qui s'opposaient à la république ont été exécutés dans des lieux publics et les rébellions ont été écrasées sans merci. Le gouvernement républicain continuait de faire la guerre à l'étranger et contre les dissidents du pays. Un dernier coup le 10 novembre 1799 a marqué la fin de la phase républicaine de la révolution française.